Outre les traductions de George Kerr et de Peng Ming-Min présentés dans ce numéro, on notera également la traduction française d’une nouvelle de l’auteur taïwanais Guo Songfen (郭松棻) : « Récit de lune » (月印), traduit du mandarin par Marie Laureillard et paru en 2007 aux éditions Zulma, dont l’histoire a pour toile de fond les événements du 28 février 1947.
À noter aussi la publication très prochaine de la traduction française du scénario du célèbre long-métrage de Hou Hsiao-Hsien (侯孝賢), La Cité des douleurs (悲情城市, lion d’Or à Venise en 1989), co-écrit par Chu Tien-Wen (朱天文) et Wu Nien-Jen (吳念真). L’histoire raconte le destin tourmenté d’une famille de Jiufen (九份) entre 1945 et 1949, et fait une place importante aux événements de 1947. Cette traduction, à paraître en juin à l’Asiathèque – Maison des Langues du Monde, sera le premier ouvrage de la nouvelle collection « Taiwan Fiction » créée en 2015 à l’Asiathèque.
Toutefois, les ouvrages publiés en français évoquant les événements de février et mars 1947 restent encore peu nombreux, alors que la mémoire de cet épisode tragique est une thématique majeure dans la littérature – et à un degré moindre – dans le cinéma taïwanais, particulièrement depuis la fin des années 1980.
Ci-dessous une petite liste (non exhaustive) de quelques œuvres littéraires ayant pour toile de fond les événements du 28 février 1947 :